Décédée le 31 décembre 2023 à l’âge de 86 ans.

Ses obsèques ont eu lieu le 9 janvier 2024.

La cérémonie s’est déroulé au crématorium de Landouge (87) puis l’inhumation de l’urne funéraire s’est déroulée dans le caveau familial du cimetière de Saint-Sulpice-Laurière (87) auprès de son mari Gérard Devalois décédé le 4 juillet 1996.

Les textes des hommages prononcées

Le poème improvisé par Salomé sa petite Fille sur son téléphone

Enterrement
Un enterrement c tjr triste
Surtout lorsque c quelqu un que l on aime
La mort c comme les derniers m d un tour de piste
Laissant derriere nous les souvenirs que l on seme

Ainsi, c est un moment peu joyeux
sur lequel il faut s attarder
Car ceci est un aurevoir ou un adieu
C’est ce que j appelle trépasser

Au dessus de nous le ciel est gris
Il refletes cette humeur
Plus de joie plus d envie
Ma langue a un gout de torpeur

Mais c ansi que se termine la vie
Et ensuite on ne sait pas ou on va
Mais au moins, mamie
On oubliera pas que tu as été la.

A une grand mere qui a toujours su rendre les gens heureux, meme lorsque elle se sentait mal.
Et qui repondait au demarchage telephonique d une maniere que je n oublierais pas !

Par Batiste son petit-fils

Pour rendre hommage à ma grand-mère, j’ai choisi de partager quelques moments et souvenirs qui me viennent en tête quand je pense à elle.

Ma grand-mère, pour moi c’est la cuisine. Je ne suis jamais allé à Poperdu sans être gratifié d’un boudin purée, que l’on mangeait souvent en écoutant le JT. Quand elle me gardait avenue Garibaldi, j’avais droit à ses paupiettes de veau que j’aimais tant, et qu’on partageait souvent avec Lucette. De Javea, je garde bien en tête sa précieuse recette de boquerones.

Quand je pense à ma grand-mère je pense aussi à ce we à Paris durant lequel mon cousin Paul et moi l’avions poussée à bout. A tel point qu’elle s’était juré de ne plus jamais nous emmener tous les deux en vadrouille, et comme à son habitude elle a tenu promesse.

Ma grand-mère pour moi ce sont les jeux, dont je suis aujourd’hui un très grand amateur. En pensant à ma grand-mère qui, lorsque je gagnais (toujours) à la crapettes, me disait qu’elle devait être derrière un poteau lorsque le marchand de bonheur ou de chance était passé, je me dis aujourd’hui, en nous voyant tous rassemblés ici pour elle, pour rendre hommage à ce qu’elle a été pour nous …. Je me dis qu’elle exagérait peut-être un peu

Texte envoyé par Par Louise sa petite Fille

Mamie,

Bon nombre de mes souvenirs avec toi sont gourmands. Et j’aimerais garder l’image de ton visage qui s’illumine devant une sucrerie, un bonheur dont la maladie ne semblait pas réussir à te priver. 

Mes souvenirs commencent à Javea, évidemment. Les parties de pêche qui se transformaient en délicieuses soupes de poisson. Les cocas (se prononce cocasses) al horno. Le gaspacho : sans aucun pépin ni un brin de peau de légume. Le bruit du presse agrumes pour le jus d’orange frais du matin, sans autre artifice que de bonnes oranges. Les Boquerones maison, dont tu m’as partagé ta recette pendant mon séjour Erasmus et ces quelques jours passés à la maison ensemble.

Il y a le Limousin aussi. Les champignons qu’on ramassait dans les bois, à Poperdu. Les pattes de coing. Les confitures de kiwi — dont tu me préparais des stocks. Le fameux « pâté » en conserve — ton foie gras. La ratatouille dont le secret, je vous le dit est de « toujours cuire les légumes séparément » — c’est long mais si bon. 

Et après les repas, venaient les parties de crapette. Tu n’aimais pas beaucoup perdre ! Mais plusieurs fois, les élèves ont dépassé la maitresse !

Le cinéma, les voyages et la lecture animaient nos discussions d’adultes. Tu m’as transmis ta passion de l’Histoire dès l’enfance, quand tu me racontais bon nombre d’anecdotes des rois de France, mais aussi tes souvenirs d’enfant durant la guerre. À travers cette passion commune, je sais déjà que tu seras encore un peu avec moi quand je lirai le dernier Ken Follett, dont tu aurais à coup sûr dévoré les pavés si tu avais pu continuer de lire ces dernières années. 

Mamie, aujourd’hui, je n’ai pas su me défaire de mes engagements et je suis à ma place d’enseignante, ce que j’aime à voir comme un hommage très personnel à toutes les valeurs que tu as pu me transmettre. 

Louise

Texte de Mireille sa fille

Difficile de parler quand on a perdu sa maman

c’est toujours un grand  vide qui se crée même si pour elle ce ne fut que souffrance physique et psychique ces deniers mois à cause de cette foutue Parkinson qui l’avait tellement diminuée

Mais il faut garder d’elle le souvenir de la femme active qu’elle a été aux côtés de son mari et de la vie qu’elle a su construire durant ces presque 30 ans de veuvage , les enfants, les petits enfants, les amis, les  voyages, l’Espagne, les petits plats, les rires, les chants, les colères contre ceux qu’elle n’aimait pas à la télé ( je ne citerai personne…) les mot d’amour des dernières années qu’elle n’avait jamais su dire auparavant , et toujours une petite phrase pour tout ….c’est plus facile de rajouter du sel que d’en retirer, les chiens ne font pas des chats etc…

tant d’autres choses…

Elle s’en va aujourd’hui et nous sommes là pour lui dire au revoir mais nous ne l’oublierons pas et elle restera dans nos cœurs

Le vrai tombeau des morts c’est le cœur des vivants (. Jean  Cocteau)

Texte prononcé par Bernard, son fils

Texte de Mireille sa fille lors de l’inhumation de l’urne au cimetière

S’il y a eu une cérémonie au crématorium de Landouge ce matin pour dire au revoir à Monique, nous souhaitions partager avec vous son inhumation ici dans le caveau familial à Saint Sulpice auprès de son mari et de ses beaux parents en souvenir de ses plus de 40 ans de vie à Poperdu, sa vie professionnelle riche tant à Saint Sulpice qu’à Folles et à Lauriere , ses engagements ici avec Gérard , le foyer rural, les randonnées et autres activités puis après son veuvage ses nombreuses activités, la bibliothèque, la gymnastique, les voyages etc … 

Merci d’être là pour se se souvenir d’elle        

Les musiques diffusées lors de l’hommage rendu

/ S Bach Toccata et fugue

E Piaf non rien de rien

Arno Les yeux de ma mère

B Silva Les Roses blanches